Seniors : Une bonne forme physique réduirait le risque de démence

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Être en bonne forme physique est connu pour apporter une série d’avantages pour la santé, de l’élimination des maladies métaboliques à la protection contre les maladies cardiaques. Une nouvelle étude suggère désormais un avantage supplémentaire pour les femmes : un risque fortement diminué de démence.

Le mode de vie affecte la démence

La démence, terme générique désignant une série de maladies neurodégénératives caractérisées par une perte de mémoire progressive et d’autres troubles cognitifs, touche plus de 50 millions de personnes dans le monde.

Cette condition est plus fréquente chez les seniors, et les femmes sont plus sujettes à la maladie d’Alzheimer.

De nombreux facteurs de risque sont liés au mode de vie, ce qui signifie qu’en modifiant certaines habitudes et en menant une vie plus saine, le risque de démence peut être réduit.

Une nouvelle étude suédoise a montré que les femmes d’âge mûr réduisent de près de 90 % le risque d’être atteintes de démence plus tard dans la vie en faisant du sport

La forme physique réduit le risque de démence de 88 %

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs ont recruté 191 femmes âgées en moyenne de 50 ans. Leur capacité cardiovasculaire, ou leur capacité à maintenir un effort physique pendant une période prolongée, a été évaluée au moyen d’un test de vélo stationnaire.

Les chercheurs ont demandé aux participantes de faire du vélo jusqu’à ce qu’elles se sentent physiquement épuisées. Cela a permis aux chercheurs d’établir la capacité cardiovasculaire maximale de chacune d’elles.

Dans la littérature spécialisée, cette capacité de pointe est définie comme la capacité maximale du système cardiovasculaire à fournir l’oxygène pour l’effort du muscle squelettique et à l’effort de ce dernier pour extraire l’oxygène du sang. Les chercheurs ont mesuré la charge de travail moyen à 103 watts.

À la suite de ces évaluations, 40 femmes étaient hautement aptes physiquement (120 watts ou plus), 92 avaient une condition physique moyenne et 59 avaient une condition physique faible (moins de 80 watts). Certaines femmes de la dernière catégorie ont dû interrompre leur participation à l’exercice en raison de l’hypertension, de la douleur thoracique ou d’autres symptômes cardiovasculaires.

Les participantes ont ensuite été suivies sur une période de 44 ans, au cours de laquelle elles ont été évaluées pour la démence à 6 reprises. Pendant ce temps, 44 participantes ont développé une démence.

Parmi les femmes qui ont obtenu un score élevé, seulement 5% ont reçu le diagnostic de démence. En revanche, 25% du deuxième groupe et 32% du troisième ont développé la maladie.

En d’autres termes, les femmes qui étaient en bonne forme à l’âge mûr avaient un risque de démence 88% inférieur à leurs homologues modérément en forme.

En outre, les femmes en très bonne forme qui ont fini par recevoir un diagnostic de démence l’ont eu à un stade moins avancé de leur vie, en moyenne 11 ans plus tard que leurs homologues en moins bonne forme.

« Ces résultats sont passionnants car il est possible que l’amélioration de la forme cardiovasculaire chez les personnes d’âge moyen puisse retarder ou même les empêcher de développer une démence ».

 

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