Seniors : 20 minutes d’exercice intense pour stimuler la mémoire

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Une nouvelle étude révèle qu’une activité physique vigoureuse pendant une courte période de temps peut stimuler la mémoire dite d’interférence. L’étude indique également un mécanisme potentiel qui pourrait expliquer les résultats.

Des chercheurs de l’Université McMaster au Canada révèlent ce que 20 minutes d’exercices intenses de 20 minutes peuvent faire pour notre mémoire.

En effet, ils montrent que des séances quotidiennes d’entrainement d’une durée de 20 minutes pendant 6 semaines améliorent considérablement les performances dans certaines tâches de mémoire.

La théorie de la mémoire d’interférence fait référencement à la façon dont les informations que nous connaissons et avons mémorisées peuvent interférer avec notre capacité à apprendre de nouveaux contenus.

Une bonne mémoire d’interférence signifie que les anciennes connaissances fonctionnement parfaitement avec les nouvelles informations, ce qui nous permet, par exemple, de distinguer une nouvelle voiture de notre ancienne, même si elles sont de la même marque et du même modèle.

L’exercice intense stimule la mémoire d’interférence

Les chercheurs ont recruté 95 jeunes adultes pour leur étude. Les participants se sont engagés dans l’un des trois scénarii suivants pour une durée de 6 semaines : entraînement physique plus entraînement cognitif, entraînement physique seulement, ou aucun entraînement.

Les participants ont également été invités à participer à une tâche de mémoire à haute interférence, dans laquelle ils ont essayé de reconnaître des paires de visages correspondants à partir d’un tableau d’images très similaires.

Les chercheurs ont également mesuré avant et après l’intervention les niveaux d’une protéine appelée BDNF, laquelle favorise la survie, la croissance et le maintien des neurones.

Les chercheurs ont découvert que le groupe qui avait participé à une activité physique intense avait une meilleure performance dans la tâche de mémoire à forte interférence et avait des niveaux plus élevés de BDNF par rapport au groupe témoin.

De plus, le groupe d’entraînement combiné avait des niveaux de performance similaires à ceux du groupe d’exercice seul.

Les observations sont particulièrement importantes pour les seniors

« Ces résultats sont très importants, car les avantages de la mémoire ont été trouvés à partir d’une intervention relativement courte », ont souligné les chercheurs.

« L’amélioration de ce type de mémoire par l’exercice pourrait aider à expliquer le lien établi précédemment entre l’activité physique aérobie et une meilleure performance académique », ont-ils poursuivis.

L’étude suggère également un mécanisme potentiel qui pourrait expliquer comment l’exercice et l’entraînement cérébral peuvent travailler ensemble pour améliorer la cognition.

« Pris ensemble, les résultats suggèrent que le potentiel d’effets synergiques de combiner l’exercice et l’entraînement cognitif peut dépendre des différences individuelles dans la disponibilité des facteurs neurotrophiques induits par l’exercice ».

Les chercheurs pensent que les résultats peuvent apporter de bonnes nouvelles aux seniors en particulier. « Nous pourrions nous attendre à voir des avantages encore plus importants chez les personnes ayant des troubles de mémoire, comme la démence ».

« Une hypothèse est que nous verrons de plus grands avantages chez les seniors étant donné que ce type de mémoire diminue avec l’âge. Cependant, la disponibilité de facteurs neurotropiques diminue également avec l’âge et cela peut signifier que nous n’obtenons par les effets synergiques », ont concluent les chercheurs.

 

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