Seniors : les facteurs de risque de la maladie de Parkinson

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Personne ne sait exactement ce qui cause la maladie de Parkinson, mais il existe des preuves que certains facteurs peuvent la rendre plus probable. Certains d’entre eux sont inévitables, alors que pour d’autres, les choix de style de vie précoces et la prudence peuvent aider à réduire les risques.

L’âge et le genre

Deux facteurs inévitables influant sur le risque de Parkinson sont l’âge et le fait qu’une personne soit un homme ou une femme.

Chez la plupart des personnes atteintes, les symptômes deviennent perceptibles aux alentours de 60 ans. Cependant, dans 5 à 10% des cas, ils apparaissent plus tôt.

Par ailleurs, les hommes semblent 50% plus susceptibles de développer Parkinson que les femmes. Toutefois, certaines études ont montré que plus les femmes vieillissent, plus elles ont de chances de développer la maladie.

Facteurs génétiques et antécédents familiaux

Une personne qui a un parent proche, comme un frère ou une sœur, avec Parkinson, a un risque légèrement plus élevé de développer la maladie. Selon la Fondation Parkinson, environ 10 à 15% des cas sont probablement dus à des facteurs génétiques héréditaires.

Il existe également des mutations génétiques pouvant entraîner Parkinson. Toutefois, même si ces mutations génétiques sont présentes, toutes les personnes atteintes ne développeront pas nécessairement la maladie.

Traumatisme crânien

Les personnes qui reçoivent un coup à la tête présentent de plus fortes probabilités de développer Parkinson. Une étude de 2018 a révélé que, même chez les anciens combattants, un simple trauma crânien peut augmenter le risque de Parkinson de 56%.

Ce lien a suscité des inquiétudes parmi les associations sportives, car la commotion est une blessure courante dans le football et dans de nombreux autres sports.

Exposition aux produits chimiques

Les personnes qui exercent certaines professions risquent davantage de développer Parkinson en raison de l’exposition à certains produits chimiques.

Toxines : selon la Fondation Parkinson, il existe des preuves que l’exposition à certaines toxines peut augmenter le risque d’apparition de la maladie. Elles incluent certains herbicides, fongicides, insecticides et pesticides. Les produits chimiques présents dans l’agent orange, utilisé pendant la guerre du Vietnam, ont été liés à Parkinson. Des études suggèrent également qu’il existe un taux plus élevé de Parkinson chez les personnes qui travaillent comme agriculteurs, chez celles exposées à l’eau de puits et chez celles qui vivent à la campagne.

Métaux : Les chercheurs ont observé un lien probable entre l’exposition à long terme à certains métaux et un risque plus élevé de Parkinson. Ces métaux seraient : mercure, manganèse, cuivre, fer, aluminium, bismuth, thallium, zinc et plomb.

Solvants : une exposition à long terme au trichloréthylène pourrait causer Parkinson.

PCB : des scientifiques ont découvert que les personnes atteintes de Parkinson présentaient des taux de PCB plus élevés que la normale, ce qui suggère que l’exposition aux biphényles polychlorés (pyralène) peut augmenter le risque de Parkinson.

Médicaments et drogues

Certains médicaments, comme les antipsychotiques destinés au traitement de la paranoïa et de la schizophrénie, peuvent également provoquer un parkinsonisme ou des symptômes analogues.

Par ailleurs, il a été prouvé que l’utilisation de la MPTP (héroïne synthétique) pouvait entraîner des symptômes similaires à Parkinson.

 

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