Une nouvelle étude montre qu’une alimentation saine peut maintenir la santé et la jeunesse des cellules, en particulier chez les femmes.
Alors que nous mesurons généralement notre âge avec le cours des années qui passent, la véritable marque du vieillissement biologique est le vieillissement cellulaire. En d’autres termes, l’ADN de nos cellules peut nous dire que âge nous avons réellement.
Les extrémités de nos chromosomes sont les meilleurs indicateurs du vieillissement cellulaire. Appelés télomères, ces structures sont constituées de brins d’ADN et de protéines. Chaque fois qu’une cellule se divise, les télomères raccourcissent jusqu’à ce que la cellule soit sénescente et meurt. Par conséquent, la longueur des télomères est le meilleur indicateur de l’âge d’une cellule.
Bien que le raccourcissement des télomères soit un processus naturel, les dommages accumulés dans les cellules peuvent accélérer ce processus et entraîner la mort prématurée des cellules. Des cellules endommagées et une longueur de télomère plus courte ont été liées aux maladies chroniques et au cancer.
Certains des facteurs qui endommagent les cellules sont environnementaux et modifiables, ce qui signifie qu’il est possible d’agir pour les éviter. Ces facteurs comprennent l’alimentation, l’exposition au soleil, la consommation d’alcool et le mode de vie, avec le stress qui peut accélérer le vieillissement cellulaire, tandis que l’exercice conserve la jeunesse des cellules.
Une nouvelle étude, publiée dans la revue American Journal of Epidemiology, met en lumière l’un de ces facteurs de risque modifiables : le régime alimentaire. Plus précisément, des chercheurs ont trouvé un lien entre le maintien d’un régime alimentaire sain et la longueur des télomères.
Ils ont exploré les habitudes alimentaires de près de 5000 hommes et femmes âgés de 20 à 65 ans. Ils ont ensuite évalué l’adhésion des participants au régime méditerranéen et au régime DASH, ainsi que leurs scores à l’indice d’alimentation saine (Alternate Healthy Eating) mis au point par des chercheurs de l’Université d’Harvard.
Ces régimes mettent l’accent sur la consommation de fruits, de légumes, de grains entiers et de protéines d’origine végétale et limitent la consommation de sucre, de sel et de viande rouge et transformée.
Dans l’ensemble, l’étude a trouvé une association significative entre une adhésion élevée à l’un de ces régimes et à des télomères plus longs.
« Les résultats suggèrent que le fait de suivre ces régimes est associé à une plus grande longueur de télomère et réduit le risque de maladie chronique majeure », expliquent les chercheurs. « Le point commun de ces régimes est leurs composés antioxydants et anti-inflammatoires. Ils créent un environnement biochimique favorable aux télomères ».
« Curieusement, nous avons trouvé que ces associations étaient plus significatives chez les femmes. Dans notre étude, tout comme dans les études précédentes, les hommes avaient tendance à avoir des scores de qualité plus faibles que les femmes. Ils avaient également des apports plus élevés en boissons sucrées et en viande transformée ».
« Le principal élément à retenir est que le fait de suivre un régime sain peut nous aider à conserver des cellules saines et à éviter certaines maladies chroniques ».
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