Un régime végétal hypocalorique pour soulager les MICI

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Une nouvelle étude révèle que des cycles répétés d’un régime alimentaire à base de plantes, pauvre en calories, semblent être une solution pour le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

Le terme MICI recouvre principalement deux affections, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, dont la principale caractéristique est une inflammation de l’intestin à long terme. L’inflammation prolongée endommage finalement les tissus de l’intestin.

La principale différence entre ces conditions est que la maladie de Crohn peut survenir n’importe où dans l’intestin, entre la bouche et l’anus, alors que la rectocolite hémorragique affecte le côlon et le rectum.

En France, on estime le nombre de personnes atteintes la maladie de Crohn à environ 60 000 et 40 000 celui des personnes atteintes par la rectocolite hémorragique. Ces maladies se produisent souvent avec d’autres maladies et entraînent une qualité de vie médiocre et des complications nécessitant une hospitalisation et des procédures chirurgicales.

Les principaux symptômes des MICI sont les douleurs abdominales et la diarrhée. Les personnes atteintes de rectocolite hémorragique peuvent également avoir des saignements par l’anus. Les facteurs de risque de MICI incluent la prédisposition génétique et les facteurs modifiant le microbiote intestinal, tels que les antibiotiques.

Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que les MICI étaient des maladies auto-immunes classiques, dans laquelle le système immunitaire attaquait les tissus de l’intestin comme s’il s’agissait d’une menace similaire à celle des virus ou des bactéries pathogènes.

Plus récemment, cependant, d’autres explications sur les origines des MICI ont émergé, et on s’accorde de plus en plus à penser que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des troubles de la barrière complexes.

Un régime imitant le jeûne pour traiter les MICI

Des chercheurs américains ont récemment testé ce qu’ils décrivent comme un régime imitant le jeûne sur un modèle murin de MICI. Ils ont ainsi soumis un groupe de souris à un régime alimentaire imitant les jeûnes, à faible teneur en calories et en protéines, et un autre à un jeûne rapide uniquement à base d’eau. Les deux groupes de souris présentaient les caractéristiques intestinales à long terme des MICI.

Les souris dont le régime imitait le jeûne consommaient 50% de leur apport calorique normal pendant 1 jour et seulement 10% de leur apport calorique normal pendant 3 autres jours. Les souris du deuxième groupe ne consommaient pas de nourriture du tout. Elles n’avaient que de l’eau pendant 48 heures.

Les résultats ont révélé des réductions, voire des inversions, de certaines caractéristiques de la MICI chez les souris du premier groupe, qui suivaient un cycle de 4 jours de régime puis reprenaient leur consommation alimentaire normale.

En comparaison, les souris du deuxième groupe n’ont présenté que peu d’améliorations. Cela suggère que le régime imitant le jeûne contient certains nutriments qui augmentent l’effet du jeûne sur les bactéries intestinales afin de réduire l’inflammation.

« Les ingrédients de l’alimentation de ce type de jeûne ont poussé les microbes à aider le jeûne à maximiser ses avantages contre les MICI », ont noté les chercheurs qui prévoient de tester rapidement ce régime chez l’homme.

 

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