Seniors : La vitamine D et le cancer colorectal pourraient être liés

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Une nouvelle étude suggère que de faibles niveaux de vitamine D seraient associés à une augmentation significative du risque de cancer colorectal. Inversement, plus les niveaux de vitamine D sont élevés, plus le côlon serait protégé.

Le rôle de la vitamine D

La vitamine D est produite dans la peau après un contact avec la lumière du soleil, ainsi que dans nos intestins à partir de plusieurs sources alimentaires, notamment les aliments enrichis et les poissons gras.

Son rôle principal a longtemps été considéré comme le maintien des os. Mais, à mesure que les chercheurs approfondissent leurs connaissances, la sphère d’influence de la vitamine D s’élargit. Par exemple, la carence en vitamine D a été associée à la maladie de Parkinson, aux maladies cardiovasculaires et à l’obésité, entre autres.

Les scientifiques ont également étudié son influence sur la progression du cancer.

Vitamine D et cancer de l’intestin

Des chercheurs américains ont étudié le rôle de la vitamine D dans le risque de cancer colorectal. Le cancer colorectal est la 2e cause de décès par cancer en France et la 4e dans le monde. Comprendre quels facteurs jouent un rôle dans son développement est crucial. Et si la vitamine D est impliquée, elle pourrait constituer la base d’une intervention simple et peu coûteuse.

Certaines études antérieures ont trouvé un lien entre une carence en vitamine D et le cancer colorectal, tandis que d’autres non. Une nouvelle étude, à très grande échelle, a tenté d’apporter des preuves plus concrètes. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue Journal of the National Cancer Institute.

Influence de la vitamine D sur le cancer

Les chercheurs ont recueilli les données de 5700 cas de cancer colorectal répartis sur 3 continents. Ils ont comparé les niveaux de vitamine D de chaque individu avec les recommandations de la National Academy of Medicine pour la santé des os.

Les chercheurs ont constaté que les personnes qui avaient des taux de vitamine D inférieurs aux directives actuelles avaient un risque accru de cancer colorectal de 31% au cours du suivi, qui a duré en moyenne 5,5 ans. Les personnes ayant un taux de vitamine D supérieur aux niveaux recommandés avaient une réduction de 22% du risque de déclencher un cancer colorectal. Le lien était plus fort chez les femmes que chez les hommes.

Ces relations sont restées significatives même lorsque les chercheurs ont ajusté les données pour prendre en compte d’autres facteurs connus pour augmenter le risque de cancer du côlon.

Cependant, il convient de noter que la réduction du risque n’a pas été plus prononcée chez les personnes présentant les taux les plus élevés de vitamine D dans leur organisme.

« Actuellement, les agences de santé ne recommandent pas la vitamine D pour la prévention du cancer colorectal », ont commenté les chercheurs. « Cette étude offre de nouvelles informations que les agence de santé peuvent utiliser lors de l’examen des données probantes sur la vitamine D et suggère que les concentrations recommandées pour la santé osseuse pourraient être inférieures à celles qui seraient optimales pour la prévention du cancer colorectal ».

 

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