Seniors : Les centenaires sont globalement en bonne santé

Bénéficier d'un bilan santé gratuit Accéder au comparateur

Une très longue durée de vie ne signifie pas pour autant vivre davantage d’années avec la maladie ou le handicap. Il semble que les centenaires ont tendance à vivre leurs années supplémentaires en bonne santé, avec la maladie frappant des décennies plus tard en comparaison des seniors plus jeunes. Les résultats ont été publiés dans la revue Journal of the American Geriatrics Society.

De plus en plus de seniors centenaires dans le monde

Bien que les centenaires ne représentent qu’une faible proportion de la population mondiale, leur part augmente. En 1990, il n’y avait que 2,9 personnes âgées de 100 ans et plus pour 10 000 seniors de plus de 65 ans dans le monde. En 2015, cette part était passée à 7,4 et devrait atteindre 23,6 en 2050.

Toutefois, tous les pays ne sont pas égaux : en proportion, le Japon possède moins de centenaires que les États-Unis, qui détiennent la première position. Le deuxième pays à posséder le plus de centenaires est l’Italie.

Mais une extrême longévité implique-t-elle davantage d’années à vivre avec la maladie ou le handicap ? Pour répondre à cette question des chercheurs américains ont étudié l’état de santé de 3 000 centenaires et quasi-centenaires participant à 2 études en cours sur la longévité (LGP et NECS). Le LGP (Longevity Genes Project) a débuté en 1998 avec des participants de plus de 95 ans en bonne santé. La NECS (New England Centenarian Study) a commencé en 1994 avec des centenaires américains, puis l’étude s’est élargie pour couvrir également l’Angleterre, l’Irlande, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Cette étude comprenait aussi des personnes âgées de moins de 95 ans pour la comparaison.

La maladie constamment repoussée

Pour cette nouvelle enquête, les chercheurs ont comparé la santé chez les seniors de plus de 95 ans à celle de seniors âgés de 65 à 95 ans, issus des 2 études.

Les chercheurs ont examiné les âges d’apparition de 5 problèmes de santé majeurs liés à l’âge : le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, l’ostéoporose et l’AVC. Ils ont constaté que dans les deux groupes, l’apparition de la maladie a été constamment retardée chez les centenaires par rapport aux seniors plus jeunes.

Dans le groupe NECS, le cancer n’a commencé d’affecter 20% des hommes et des femmes qu’à partir respectivement de 97 ans et 99 ans. En comparaison, parmi les seniors plus jeunes, 20% des hommes ont eu un cancer à partir de 67 ans et les femmes à 74 ans.

La longévité n’est pas un fardeau

Des tendances similaires ont été trouvées chez les participants du LGP : l’âge où 20% des participants étaient affectés par un cancer était de 96 ans chez les hommes et les femmes. En revanche, 20% des seniors plus jeunes ont développé un cancer plus tôt : 78 ans pour les hommes et 74 ans pour les femmes.

Les participants des 2 études étaient génétiquement, culturellement et socialement distincts, mais les résultats sont similaires : pour les centenaires, la maladie a été comprimée à quelques années, vers la fin de vie. Les chercheurs pensent que ces résultats sont susceptibles d’être vrais pour d’autres populations. 

 

Un besoin ? Discutons-en

Nous nous engageons à vous recontacter dans la journée.