Les protéines animales pour prévenir le déclin cognitif

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La communauté médicale a présenté de nombreuses conclusions sur les avantages et les inconvénients à consommer une alimentation riche en protéines animales à l’âge mûr. Mais une nouvelle étude, publiée dans la revue Journal of the American Geriatrics Society, suggère que consommer une alimentation riche en protéines animales pourrait contribuer à la fonction physique, psychologique et sociale chez les hommes âgés.

Les protéines animales, un grand débat scientifique

Dans le grand débat sur les protéines animales, une autre série d’études a récemment suggéré que la consommation en trop grandes quantités de protéines animales à l’âge mûr pouvait être aussi mauvaise que fumer.

Une autre, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, suggérait que la consommation de viande grillée augmentait le risque d’Alzheimer.

Pour les chercheurs de cette toute nouvelle étude, le vieillissement pourrait réduire la capacité du corps à absorber les protéines, ce qui signifierait que notre exigence en protéines augmenterait avec l’âge.

Avec l’augmentation de l’espérance de vie dans certains pays, l’équipe de chercheurs constate qu’un plus grand nombre de seniors vivent avec un déclin fonctionnel, qui comprend la détérioration de capacité cognitive et celle à effectuer des activités quotidiennes.

Mis à part l’impact émotionnel que cela peut avoir sur les individus, les chercheurs affirment que, de plus en plus, le déclin fonctionnel peut également influer sur les économies de ces pays.

En conséquence, l’équipe, dirigée par le Pr. Megumi Tsubota-Utsugi de l’Institut national de la santé et de la nutrition au Japon, a souhaité déterminer si l’apport de protéines pouvait affecter la capacité fonctionnelle des hommes et des femmes âgés.

Un déclin réduit avec les protéines animales

Les chercheurs ont mené leur étude, qui a porté sur la relation entre l’apport en protéines et le futur déclin de la capacité fonctionnelle, sur une population âgée japonaise. Au total, ils ont suivi 1007 seniors dont l’âge moyen était de 67,4 ans. Les participants ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires au début de l’étude, puis 7 ans plus tard.

Ils furent ensuite groupés selon le type d’alimentation préférée pour effectuer des tests  de capacité fonctionnelle.

Les résultats ont montré que les hommes du groupe qui a consommé davantage de protéines animales ont diminué de 39% le risque de rencontrer un déclin fonctionnel de niveau supérieur, par rapport à ceux qui ont consommé moins de protéines animales.

Bien que leurs résultats soient importants, les chercheurs constatent que ce lien n’existe pas chez les femmes. En outre, ils n’ont pas trouvé de lien entre la consommation de protéines végétales et le déclin fonctionnel que ce soit chez les hommes ou les femmes.

« Identifier les facteurs nutritionnels qui contribuent à maintenir une capacité fonctionnelle plus grande est important pour la prévention de la détérioration future des activités de la vie quotidienne. Comme d’autres comportements de santé modifiables, garder un apport élevé en protéines pourrait contribuer à maintenir la capacité fonctionnelle des personnes âgées », explique le Pr. Megumi Tsubota-Utsugi.

Les résultats de l’étude ne précisent pas la répartition des protéines animales dans les différents groupes, mais précisent que les protéines végétales ne réduisent pas le risque de déclin fonctionnel.

 

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