Les myrtilles pour lutter contre la maladie d’Alzheimer

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Les myrtilles sont des fruits populaires, facilement ajoutés aux céréales, salades et desserts, ou directement consommés. Les myrtilles sont également reconnues pour être des super aliments, contenant une grande variété de nutriments offrant une protection contre des conditions telles que le cancer et les maladies cardiaques. Une nouvelle étude montre qu’elles pourraient également jouer un rôle dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Les anthocyanes au cœur de la protection contre Alzheimer

La coloration bleu foncé des myrtilles est due à des composés appelés anthocyanes, qui se retrouvent également dans d’autres fruits et légumes aux couleurs similaires, comme les canneberges, le chou rouge et les aubergines.

Des recherches antérieures ont attribué la protection contre les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et certaines formes de cancer aux anthocyanes. Ce sont ces anthocyanes, ainsi que des niveaux élevés d’antioxydants dans les myrtilles, qui seraient derrière les effets bénéfiques.

Des études cliniques ont également montré que les myrtilles pourraient avoir un effet sur l’apparition des symptômes d’Alzheimer.

La poudre de myrtille améliorerait la fonction cérébrale et la performance cognitive

Une première recherche a été menée auprès de 47 seniors âgés en moyenne de 68 ans, présentant des troubles cognitifs légers. Certains ont reçu une fois par jour pendant 16 semaines une portion de poudre de myrtilles lyophilisée, équivalente à une portion de myrtilles fraîches, et les autres un placebo.

Les résultats ont montré que ceux qui avaient consommé la poudre de myrtille présentaient une amélioration dans la performance cognitive et la fonction cérébrale par rapport à ceux qui avaient reçu le placebo.

« Le groupe a démontré une meilleure mémoire et un meilleur accès aux mots et aux concepts », soulignent les chercheurs. L’IRM fonctionnelle a également indiqué que ce groupe avait une activité cérébrale accrue.

Des résultats cependant mitigés

Une seconde recherche a toutefois été moins concluante. Au total, 94 seniors âgés de 62 à 80 ans, qui avaient déclaré avoir perdu de leur capacité de mémoire, ont été répartis en 4 groupes. Ces groupes ont reçu de la poudre de myrtille, ou de l’huile de poisson (contenant des omega-3 censés prévenir la maladie d’Alzheimer), une combinaison des deux, ou bien un placebo.

« La cognition était un peu mieux pour ceux qui ont consommé de la poudre de myrtille ou de l’huile de poisson séparément, mais il y a eu peu d’amélioration de la mémoire ».

Les chercheurs ont également constaté que les résultats de l’IRMf pour les participants ayant reçu de la poudre de myrtille étaient moins importants que ceux observés dans la première étude. Les chercheurs suggèrent que cette découverte pourrait être due au fait que les participants à la deuxième étude avaient une déficience cognitive moins sévère au début de celle-ci.

Malgré ces résultats, les chercheurs pensent que même si les myrtilles ne procurent aucun avantage mesurable aux personnes ayant des problèmes de mémoire mineurs, ou qui n’ont pas encore développé de troubles cognitifs, elles peuvent être utiles pour traiter les patients atteints de déficience cognitive.

Ces deux études fournissent une nouvelle base de recherche pour déterminer si les myrtilles peuvent fournir une protection contre l’apparition des symptômes d’Alzheimer.

 

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