Le régime méditerranéen réduit de 25% le risque cardiovasculaire

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Une récente étude a une nouvelle fois mis à l’épreuve le régime méditerranéen en tentant de décoder les mécanismes moléculaires qui produisent ses bienfaits.

Inspiré des habitudes alimentaires des Grecs, Italiens et Espagnols, le régime méditerranéen est riche en végétaux et en huile d’olive et pauvre en viande et en produits sucrés.

Au fil des ans, des études ont conclu que ces habitudes alimentaires réduisent le risque de développer divers problèmes de santé, notamment les maladies coronariennes et les AVC. Des recherches ont même conclu que le régime méditerranéen pourrait prolonger la vie des seniors et réduire le risque de Parkinson et d’Alzheimer.

Les preuves de ses avantages pour la santé se multiplient, mais les scientifiques ne savent toujours pas comment ces avantages se concrétisent.

La boîte noire méditerranéenne

Une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Network Open explique que « bien que des études antérieures aient montré des avantages pour le régime méditerranéen en termes de réduction des événements cardiovasculaires et d’amélioration des facteurs de risque cardiovasculaires, il existe une boîte noire concernant la mesure dans laquelle l’amélioration des facteurs de risque connus et nouveaux contribue à ces effets ».

Les chercheurs ont donc enquêté en obtenant les données de dossiers médicaux et d’habitudes alimentaires de 25 994 femmes, toutes en bonne santé au début de l’étude. Les chercheurs les ont suivies durant 12 ans.

Ils ont mesuré les niveaux de 40 biomarqueurs, notamment les lipides, l’inflammation, le métabolisme du glucose et les lipoprotéines. Ils ont divisé les participantes en trois groupes (apports faibles, moyens et élevés) en fonction de la rigueur avec laquelle elles adhéraient au régime méditerranéen.

Les chercheurs étaient particulièrement intéressés par les événements cardiovasculaires, tels que les AVC et les crises cardiaques. Ils ont constaté que :

  • Dans le groupe à faible apport, 4,2% des femmes ont eu un événement cardiovasculaire
  • Dans le groupe moyen, 3,8% des femmes ont eu un événement cardiovasculaire
  • Dans le groupe élevé, 3,8% des femmes ont eu un événement cardiovasculaire

« La consommation du régime méditerranéen a été associée à une réduction du risque d’apparition d’événement cardiovasculaire d’environ 25 % au cours d’une période de suivi de 12 ans », commentent les chercheurs.

Les chercheurs indiquent également que cette taille d’effet est équivalente à celle présente chez les personnes prenant des statines prescrites par les médecins pour réduire le risque cardiovasculaire.

Métabolites méditerranéens

Ensuite, ils ont exploré les données métaboliques pour voir s’ils pouvaient trouver des tendances. Ils ont découvert que la variation des métabolites liée à l’inflammation expliquait 29 % de la réduction.

Le métabolisme du glucose et la résistance à l’insuline représentaient 27,9 %, l’indice de masse corporelle 27,3 % et la pression artérielle 26,6 %.

« Dans cette vaste étude, nous avons constaté que de modestes différences de biomarqueurs contribuaient de manière multifactorielle à cet avantage cardiovasculaire observé à long terme ».

Une fois encore, les habitudes alimentaires méditerranéennes semblent avoir des atouts, et nous savons désormais que ses avantages sont très probablement dus à la manière dont le régime méditerranéen interagit avec les voies inflammatoires, le métabolisme du glucose et la résistance à l’insuline.

 

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