3 interventions pour prévenir des millions de décès cardiovasculaires

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Une nouvelle étude menée à Harvard suggère que trois interventions éprouvées pourraient prévenir un grand nombre de décès cardiovasculaires si elles étaient mises en œuvre par le biais de politiques mondiales.

Des chiffres surprenant sur les décès cardiovasculaires

Selon l’OMS, 17,9 millions de décès dans le monde chaque année sont dus à des maladies cardiovasculaires, ce qui représente environ 31 % des décès annuels dans le monde. Les crises cardiaques et les AVC sont responsables d’environ 85 % de ces décès.

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de Harvard ont identifié trois interventions bien connues et vérifiées susceptibles de prévenir un nombre important de ces décès prématurés au niveau mondial. Ils estiment que les trois interventions combinées pourraient contribuer à prolonger la vie de 94 millions de personnes sur 25 ans, de 2015 à 2040.

Cependant, les chercheurs notent que pour que cet objectif très réalisable devienne une réalité, les décideurs politiques du monde entier doivent s’engager à mettre en œuvre les mesures recommandées.

3 interventions simples pourraient sauver des millions de vie

Dans leur analyse, les chercheurs ont utilisé des données sur la pression artérielle, ainsi que sur la consommation de sodium (sel) et de gras trans dans des populations de différents pays. Ils ont constaté que trois interventions bien connues, à savoir : abaisser la tension artérielle, réduire la consommation de sel et éliminer les graisses trans de l’alimentation, pourraient avoir un effet bénéfique important sur la prévention de millions de décès prématurés liés à un événement cardiovasculaire dans le monde.

Les chercheurs estiment que le fait d’étendre la portée des traitements de l’hypertension artérielle à 70 % de la population mondiale pourrait sauver 39,4 millions de personnes. Ils pensent également qu’une réduction de 30 % de la consommation de sel permettrait d’éviter 40 millions de décès et de faire baisser les taux de tension artérielle dans le monde.

Les chercheurs expliquent que cela est important car l’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque de développement d’une maladie cardiovasculaire. Enfin, ils soulignent que réduire la consommation de gras trans, présent dans de nombreux produits de restauration rapide et pouvant mettre en danger la santé cardiovasculaire, pourrait prolonger la vie de 14,8 millions de personnes.

Les chercheurs ont noté que plus de la moitié des décès prématurés que ces interventions empêcheraient, ainsi que les deux tiers des décès différés avant l’âge de 70 ans, concerneraient très probablement des hommes. Si un engagement global était pris pour mettre en œuvre ces interventions, les régions qui bénéficieraient le plus des avantages seraient l’Asie de l’Est, le Pacifique, l’Asie du Sud et certains pays d’Afrique subsaharienne.

« Globalement, cette étude indique que ces trois interventions ont un potentiel énorme pour sauver des vies. Cependant, leur extension aux populations mondiales est un défi conséquent », expliquent les chercheurs.

Partout dans le monde, des pays devraient consacrer des ressources supplémentaires à la fourniture de médicaments antihypertenseurs, à la réduction de la pression artérielle, à la sensibilisation aux risques liés à une trop grande consommation de sel, ainsi qu’à la mise à jour et à l’application de politiques de santé nouvelles et améliorées.

 

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