Le Tai Chi bénéficie aux affections de longue durée des seniors

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Une nouvelle recherche suggère que l’ancien art martial chinois Tai Chi apporte des avantages physiques et de qualité de vie aux personnes âgées atteintes de certaines conditions, comme l’arthrose, la maladie pulmonaire obstructive chronique, le cancer du sein et l’insuffisance cardiaque.

Le Tai chi comme thérapie complémentaire

L’image envoûtante de groupes de personnes participant aux mouvements fluides et synchronisés du Tai Chi vous est sûrement familière dans les films, sinon dans un parc près de chez vous en été. Le Tai Chi est devenu particulièrement populaire dans les cultures occidentales au cours de la  dernière décennie.

Utilisé comme thérapie complémentaire, le Tai Chi a également été intégré dans des approches plus traditionnelles de soins de santé en Occident pour traiter plusieurs maladies comme le cancer, les maladies cardiaques et l’arthrite.

Il est souvent considéré comme un exercice physique de faible intensité adapté à tout le monde, en particulier aux seniors, puisqu’il implique peu de contraintes musculaires et articulaires, tout en soulageant le stress et l’anxiété.

Cette nouvelle étude, publiée dans The British Journal of Sports Medicine, a été menée par une équipe de recherche du département de physiothérapie de l’Université de Colombie Britannique à Vancouver au Canada.

Les chercheurs souhaitaient savoir si le Tai Chi était une activité physique efficace pour l’amélioration des symptômes, de la fonction physique, de la qualité de vie et de la dépression chez les personnes atteintes du cancer du sein, d’arthrose, d’insuffisance cardiaque et de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Amélioration de la capacité physique et de la force musculaire avec le Tai Chi

Il existe plus de 1100 articles dans la littérature scientifique portant sur le Tai Chi. 34 d’entre elles, incluant au total près de 1600 participants, ont été considérées comme admissibles à l’étude, dont 21 répondaient parfaitement aux critères. Dans celles-ci, la tranche d’âge des participants était 50-70 ans.

En moyenne, les participants ont pris part à 2 ou 3 séances d’une demi-heure de Tai Chi par semaine, pendant 12 semaines. Le Tai Chi a été associé à une amélioration de la capacité physique et de la force musculaire dans la plupart des conditions à long terme de l’étude.

Plus précisément, parmi les participants souffrant d’arthrose, il y avait un certain soulagement de la douleur et de la raideur, et une amélioration mesurable dans les tests « assis-debout » couramment utilisés pour évaluer la force des membres inférieurs et l’équilibre. Parmi les participants atteints de MPOC, il y a eu une réduction de l’essoufflement.

Dans l’ensemble, il y a eu des améliorations constatées dans d’autres tests, tels que le test de marche de 6 minutes, lequel permet des évaluations objectives de la capacité à faire de l’exercice fonctionnel, et le test de la chaise chronométré (TUG) destiné à calculer le temps nécessaire à une personne pour se lever d’une chaise et se déplacer.

Selon leurs constatations, les chercheurs ont conclu que le Tai Chi était bénéfique pour les personnes atteintes de certaines maladies : « Pour résumer, le Tai Chi semble approprié à une prescription pour les personnes atteintes de maladie pulmonaire obstructive chronique, d’insuffisance cardiaque et d’arthrose ».

 

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