Seniors : la maladie d’Alzheimer est-elle héréditaire ?

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La maladie d’Alzheimer est une maladie chronique et progressive qui affecte la mémoire d’une personne, sa pensée et ses mouvements. Les recherches actuelles suggèrent que plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de la maladie. L’un d’eux est l’hérédité.

Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus courante. Elle peut sérieusement affecter la capacité d’un individu à penser et à porter des jugements, mais également à effectuer des tâches quotidiennes. A l’heure actuelle, il n’existe aucun remède à la maladie.

Les médecins connaissent la maladie depuis de nombreuses années, mais elle reste encore un sujet peu connu. On ne sait pas pourquoi une personne développe la maladie par rapport à une autre qui a le même mode de vie, âge, environnement.

Toutefois, les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs de risque pour Alzheimer :

  • l’âge : selon l’Association Alzheimer, le plus grand facteur de risque de la maladie est l’âge. Les seniors de plus de 65 ans sont plus susceptibles de développer la maladie. A partir de 85 ans, on estime qu’un senior sur 3 vit avec la maladie.
  • les antécédents familiaux : avoir un parent proche avec la maladie l’Alzheimer augmente les chances de la développer également.
  • les traumas crâniens : une personne qui a eu de graves traumatismes crâniens dans le passé, comme à la suite d’un accident de voiture ou de chocs répétés avec un sport de combat, semble être plus à risque de développer la maladie.
  • la santé cardiovasculaire : les conditions cardiovasculaires peuvent augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer : hypertension artérielle, AVC, diabète, maladies cardiaques, taux élevé de cholestérol… Les troubles cardiaques ou vasculaires peuvent endommager les vaisseaux sanguins dans le cerveau, ce qui peut avoir un impact sur la maladie d’Alzheimer.

Composante génétique du risque d’Alzheimer

Les scientifiques décrivent les risques génétiques selon 2 facteurs : les gènes de risque et les gènes déterministes.

Les gènes de risque augmentent la probabilité qu’une personne développe une maladie. Par exemple, une femme qui possède les gènes BRCA1 et BRCA2 a un risque plus élevé de développer un cancer du sein.

Pour Alzheimer, il s’agit du gène APOE-e4. Selon l’Association Alzheimer, on estime que 20 à 25% des personnes portant ce gène déclareront la maladie. En outre, une personne recevant le gène APOE-e4 de ses 2 parents a un plus grand risque de développer la maladie. Avoir ce gène peut également signifier qu’une personne peut être diagnostiquée plus précocement.

Une personne ayant des gènes déterministes signifie qu’elle va développer la maladie. 3 ont été identifiés pour Alzheimer : l’APP, la PS-1 et la PS-2. Ces gènes sont responsables de la surproduction de protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau, des protéines toxiques créant des plaques et causant des dommages aux cellules nerveuses, puis finalement la mort.

Cependant, toutes les personnes atteintes de l’apparition précoce de la maladie d’Alzheimer présentent des irrégularités de ces gènes. Si une personne ne possède pas ces gènes, la maladie d’Alzheimer qu’elle développe est appelée syndrome familial d’Alzheimer, une forme rare de la maladie touchant moins  de 5% de tous les cas dans le monde.

 

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