Plus d’activité physique pour une vie plus longue

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Une nouvelle étude montre clairement que l’augmentation de l’activité physique, quelle que soit l’intensité, est associée à un risque de décès considérablement réduit. Même les exercices légers, comme la marche, peuvent faire la différence.

Comportement sédentaire et exercice léger

Les chercheurs de cette nouvelle étude souhaitaient clarifier l’effet du comportement sédentaire. Les autorités de santé conseillent aux personnes de passer moins de temps assis, mais elles ne spécifient pas à partir de combien de temps le fait de rester assis devient nocif.

Une autre question que cette étude voulait clarifier est la contribution de l’activité physique de faible intensité. Par exemple, il est conseillé de pratiquer minimum 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée ou 75 minutes d’intensité vigoureuse par semaine.

Cela signifierait-il que l’activité physique légère a moins d’impact sur la santé et la longévité que l’activité modérée ou vigoureuse ? « Répondre à cette question est pertinente pour la promotion de la santé », ont déclaré les chercheurs.

Pour leur étude, ils ont entrepris d’examiner les liens entre l’activité physique, le comportement sédentaire et le risque de décès chez les adultes d’âge moyen et les seniors. Leur analyse comprenait des données issues de 36 383 adultes âgés en moyenne de 62 ans, données provenant de huit études ayant suivi l’activité physique au moyen de capteurs de mouvement pendant une semaine au maximum, puis ayant suivi les participants pendant environ 5,8 ans.

Ces études avaient catégorisé l’activité physique comme légère, modérée ou vigoureuse et avaient estimé la durée de chaque séance. Selon ces études, l’activité physique légère comprenait entre autres la marche, faire la vaisselle ou encore cuisiner. Les activités modérées pouvaient comprendre la tonte du gazon, la marche rapide ou passer l’aspirateur, tandis que les activités vigoureuses comprenaient notamment le jogging et le fait de porter des poids lourds.

Les chercheurs ont organisé les résultats par quarts, allant de 25 % des participants les plus actifs aux 25 % de participants les moins actifs. Parmi les participants, 5,9 % (2 149) sont décédés au cours du suivi. Les chercheurs ont utilisé ces décès pour calculer le risque de décès des participants des plus actifs aux moins actifs.

Tout niveau d’activité physique fait la différence

Après avoir ajusté les résultats pour tenir compte des facteurs susceptibles de les influencer, les chercheurs ont constaté que tout niveau d’activité, qu’il soit léger, modéré ou vigoureux, était associé à un risque de décès plus faible au cours du suivi.

Les 25 % de participants les plus actifs avaient un risque de décès 60 à 70 % plus faible que les 25 % les moins actifs. Il y avait environ cinq fois plus de décès dans le groupe le moins actif que dans le groupe le plus actif.

En outre, le fait de rester assis au moins 9,5 heures par jour, sans compter le temps passé à dormir, était associé à un risque de décès élevé et statistiquement significatif.

Les chercheurs concluent donc que les résultats renforcent le fait que tout niveau d’activité physique, même les exercices légers, à la portée de la plupart des gens, est bénéfique.